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Haïti : Washington confirme son soutien à Jovenel Moïse

« Conformément à la position de l’Organisation des États américains sur la nécessité de poursuivre le transfert démocratique du pouvoir exécutif, un nouveau président désigné devra succéder au président Jovenel Moïse au terme de son mandat, le 7 février 2022 », a déclaré Ned Price, porte-parole de la diplomatie américaine.

Contesté par une majorité de la population haïtienne, pour avoir été indexé dans des actes de corruption et pour vouloir prolonger illégalement son mandat jusqu’en Février 2022, le président Jovenel Moïse semble confortable par rapport au soutien des Etats-Unis, mais on se demande s'il sera confortable face à ce peuple qui exige son départ ce 7 Février 2021.

Isolé, le président gouverne par décrets, alimentant une défiance croissante au sein de la population. Celle-ci, selon Washington, « mérite d’avoir le droit d’élire ses dirigeants et de restaurer les institutions démocratiques d’Haïti ». « Les États-Unis continuent de maintenir que l’État haïtien doit faire preuve de retenue dans ses prises de décrets », a ajouté M. Price, en appelant M. Moïse à recourir à ce pouvoir d’abord et avant tout dans l’objectif de restaurer le fonctionnement démocratique du pays.

Quoique formé de façon unilatérale, ce Conseil Électoral Provisoire (CEP), à l’appui technique et logistiques des Nations-Unies, ce qui a été mal vue par la société civile haïtienne.
« Les Nations unies ne doivent aucunement soutenir le président Jovenel Moïse dans ses projets antidémocratiques », considère dans une lettre une dizaine d’organisations féministes et de défense des droits humains.

Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste.

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