Politique

Fin de mandat de Moïse : Des manifestations du 5 au 8 février ( parcours)

Des plusieurs organisations politiques et d'autres structures de la société civile ont annoncé ce jeudi 4 janvier 2021, plusieurs journées de manifestations allant du 5 au 8 février, en vue de forcer le président de la République Jovenel Moïse, à laisser le Palais national le 7 février 2021, considéré pour eux comme la date marquant légalement la fin du mandat du chef de l'État, se référant à l'article 134-2 de la Constitution.

Les regroupements politiques « Pitit Desalin » et « Ansanm òganizasyon politik opozisyon », ont programmé des manifestations pour le 5 et 6 février 2021. Pour Jean-Charles Moïse, il va y avoir une mobilisation générale le 5 et le 6 février 2021, ca va être le début de l'opération « Pays Lock », accompagné des rassemblements de rue.

« Le rendez-vous est fixé sur la place de Jean-Jacques Dessalines le vendredi 5 février 2021 à 9 heures AM, la manifestation va emprunter la rue Capois, pour passer à Lalue, Nazon et faire un arrêt à Carrefour Aéroport afin de rencontrer les participants de Delmas 4, Delmas 18. La manifestation sera poursuivie sur l'autoroute de Delmas pour passer à Gérald bataille, afin d'aboutir devant l'ambassade américaine en vue de parler à l'ambassadrice », détaille Abel Loreston tout en déclarant que le 6 février 2021, les mouvements populaires vont être effectués sans aucun parcours.

Selon Abel Loreston, ces deux journées de manifestations le 5 et le 6 février prochain vont être réalisées en vue de dire Non à l'insécurité planifiée et non à l'irrespect de la Constitution.

La structure « Nou Konsyan », a annoncé des manifestations pour 6 au 8 février prochain. Selon ses responsables, ces rassemblements de rue vont être réalisés dans le but de faire échec à toute tentative de Jovenel Moïse visant à rester au pouvoir après le 7 février 2021.

« Nous, qui étions engagés dans la lutte pour la reddition de comptes dans le dossier Petrocaribe, nous sommes prêts à nous engager pour le respect de la Constitution, argue Mackenson Jean Baptiste. Nous n'allons pas effectuer une transition pour distribuer le pouvoir, mais plutôt pour faire une rupture, pour refonder la nation », continue-t-il.

Samedi 6 février prochain, toute la population doit être debout dans les rues, avec la Constitution en main pour revendiquer ses droits estime le Petrochallenger.

E.C / IMAGE7

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