Dossier Jovenel Moïse : des enquêteurs de la DCPJ fuient le pays face aux menaces, révèle le RNDDH
Le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains ( RNDDH), Pierre Espérance, a annoncé qu’au cours de ces derniers jours, 30 agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire ( DCPJ ) qui travaillent sur le dossier de l’assassinat du Président Jovenel Moïse ont laissé le pays en raison de plusieurs menaces de mort.
Les assassins de Joseph Moïse semblent contrôler tout le compartiment du système judiciaire. Ils ont la capacité d’influencer la justice et de plus, ils sont capables de mettre en défi tous ceux qui veulent faire avancer l’enquête, selon les déclarations de Pierre Espérance. Le défenseur des droits humains pense que tout est bien monté pourque le procès de l’assassinat du Président Jovenel Moïse n’ait pas lieu.
Plus loin, le Directeur Exécutif du RNDDH a fait une révélation fracassante sur le dossier de l’assassinat du président Moïse en sa résidence privée à Pèlerin 5 le 7 juillet dernier. M. Espérance a déclaré que 30 agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire qui enquêtent sur ce dossier sont contraints de quitter le pays au cours de ces derniers jours. Le responsable des droits humains a indiqué que ces agents de la police judiciaire font objet de plusieurs menaces de la part des assassins du président Jovenel Moïse. monsieur Espérance dit regretter qu’aucune mesure n’ait été prise par les plus hautes autorités du pays afin de sécuriser tous ceux qui travaillent sur le dossier. Il voit dans cette démarche une tentative d’intimidation pour bloquer l’enquête sur l’assassinat de Moïse.
Rappelons que le président Jovenel Moïse avait été assassiné dans sa résidence privée à Pèlerin 5 (Pétion-Ville) en juillet 2021. Neuf mois après, le dossier est au point mort, regrette la famille présidentielle ainsi que ses anciens collaborateurs.
P.F/ Image 7