Crise post-Jovenel Moïse : le secrétaire de la FBH analyse
Sept (7) mois après l’assassinat du président Jovenel Moïse, la route de la stabilité n’est pas encore tracée. Le Premier ministre Ariel Henry comme de multiples acteurs de différents secteurs et structures politiques ou sociales tentent d’imposer une solution. Pour le secrétaire général de la fédération des barreaux d’Haïti (FBH), Me Robinson Pierre Louis, seule une concertation générale peut sortir le pays de la crise actuelle, a-t-il analysé, lors d’une interview mardi 8 février 2022.
« Malheureusement, les représentants des trois pouvoirs ne sont pas en fonction donc il revient à la société civile de prendre la responsabilité de l’organiser, a argumenté l’avocat ».
Selon le membre du Barreau de Port-au-Prince, n’importe quelle structure de la société civile peut entamer la concertation : la presse, la justice, une organisation des droits de l’homme, entre autres.
« Est-ce que nous pouvons abandonner complètement le pays. De fait ou non, c’est Ariel Henry qui a le pouvoir, il détient les forces de l’État entre ses mains », argumente l’homme de loi.
« La constitution est violée catégoriquement, elle n’est pas respectée, elle est en veilleuse. Nous y insérons volontairement un ensemble de dispositions qui ne peuvent être respectées. Nous ne sommes pas des conseillers du Dr Ariel Henry mais nous avons fait un constat et nous estimons qu’il nous faut une concertation générale avant d’organiser des élections », détaille Me Robinson Pierre Louis.
C. E/Image7