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Crash d’un avion privé à Carrefour: le DG de l’OFNAC explique la principale raison

Un avion privé qui effectuait un voyage à caractère commercial a été victime d’un crash dans la commune de Carrefour le mercredi 20 Avril 2022. L’avion en question, en cours de route, avait perdu son moteur, a révélé le Directeur Général de l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC), Colonel Laurent Joseph Dumas, ce vendredi 22 Avril 2022 le lors d’une interview sur Magic9.

« L’avion en question est enregistré à titre de statut privé. Nous avons son dossier complet qui mentionne la licence du pilote, son certificat de navigabilité et autres documents», a précisé le colonel avant de souligner que l’avion sus-cité appartenait à Monsieur Nicolas Khawly.

Le numéro 1 de l’institution responsable de la réglementation de l’aviation civile en Haïti, Monsieur Dumas, reconnaît que l’engin effectuait de façon illégale un voyage à but commercial mais laisse comprendre que l’institution ne dispose pas assez de preuves pour sanctionner. De ce fait, une enquête est ouverte. « C’est sûr, un avion qui a un statut privé n’a pas le droit de recevoir de l’argent pour offrir des services de voyage à caractère commercial. Cependant, nous devons constater les faits, avancer des preuves », a-t-il laissé entendre.

Les conditions à remplir pour qu’un avion ait l’autorisation d’effectuer des vols commerciaux, si on veut croire le DG de L’OFNAC, sont l’enregistrement et la certification de l’appareil, il doit disposer d’un comptoir et il peut faire de la publicité contrairement aux avions à statut privé.

« D’après les informations recueillies, après environ 10 minutes de vol, le pilote avait lancé une alerte d’aide. Il avait fait savoir que le moteur était dysfonctionnel. C’est la cause fondamentale mais il y a d’autres causes accessoires. C’est pourquoi qu’une enquête est en cours », raconte Colonel Laurent Joseph Dumas, qui est aussi un pilote. « Les appareils sont inspectés fréquemment mais les inspections ne sont pas obligatoires quotidiennement. Probablement, l’avion a été inspecté», a-t-il ajouté.

Notre job, c’est de nous assurer que tout ce qui vole en terme d’appareils reconnus, autorisés, respectent les conditions sécuritaires. Cette garantie n’est pas à cause de l’incident. Nous devons donner cette assurance de manière permanente, tente de rassurer L’OFNAC.

C.E. / Image7

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