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Attaque armée contre Kedlaire Augustin : le sénateur raconte

Le sénateur Kedlaire Augustin a été victime d'une attaque armée au centre-ville, précisément à Carrefour de l'aviation, 15 juillet 2021. L'agent de sécurité qui l'accompagnait est mort. Le parlementaire, au cours d'une interview, ce 16 juillet 2021 explique qu'il s'est échappé miraculeusement.

« J'étais dans ma voiture seul et mon agent de sécurité, qui est un policier parlementaire se trouvait à l'arrière dans un autre véhicule. Arrivé à Carrefour de l'aviation, un individu armé m'a fait signe d'arrêter, ensuite j'ai remarqué plusieurs autres, jusqu'à ce que ma voiture soit entourée d'une vingtaine d'hommes armés environ, raconte Kedlaire Augustin ».

"Nous étions en train de vous rechercher depuis trop longtemps", déclare l'un des bandits d'un ton injurieux, rapporte la victime.

Le premier individu qui m'avait stoppé, avance vers moi à un moment donné et d'un coup, nous avons entendu une détonation. Pendant que les agresseurs font la guerre avec un autre groupe armé, j'ai pris la poudre d'escampette avec l'idée de me réfugier à la direction centrale de la police routière (DCPR), continue d'expliquer l'ancien porte-parole du Premier ministre Laurent Lamothe. Les bandits m'ont poursuivi en faisant des tirs derrière moi. En mi-chemin, j'ai rencontré mon agent de sécurité qui courait derrière moi. Stratégiquement, je courais en ligne brisée, malheureusement Jonas, mon agent de sécurité a été atteint d'un projectile en courant, regrette-t-il.

Kedlaire Augustin enchaîne en racontant qu'il s'est réfugié à la DCPR. Pendant plus de 45 minutes, les policiers de la DCPR ont avoué qu'ils se trouvaient dans l'incapacité d'aller aider Jonas ou récupérer son cadavre, regrette encore le représentant du Nord-Ouest au Sénat, d'une voix triste. Mon chauffeur seul était retourné sur les lieux et le cadavre a été récupéré grâce à un véhicule blindé du CIMO, qui m'a transporté ensuite à la base de l'unité de la PNH mentionnée ci-dessus, ajoute-t-il.

« Tout près de la base CIMO, à quelques mètres de la DCPR, des bandits opèrent en toute quiétude. Cela prouve que le pays est totalement gangsterisé, c'est triste », argue l'avocat.

L'homme de loi rappelle qu'il a été déjà victime de deux tentatives d'assassinat, l'une le 12 mars écoulé. Selon lui, il est victime d'un troisième guet-apens, « Ils savaient que j'allais venir. De plus, poursuit-il, cette embuscade a été planifiée par trois gangs armés différents dont les bandits de Tokyo et ceux du carrefour de l'aviation ».

Considérant le contexte sociopolitique, ils ont beaucoup d'intérêt à m'assassiner comme ils veulent le faire pour d'autres personnalités, soutient le sénateur.

C. E/Image7

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