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Village de DIEU : Ce silence suspect d’Izo et de Manno, est-il une trêve ou une stratégie vers l’intensification des cas de kidnapping?

Depuis plusieurs semaines et à la suite de la libération de la femme du Responsable de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) Dimitri Hérard, la Police entame une série d’opérations à Village de Dieu pour déloger le groupe 5 secondes qui sèment la pagaille dans ce quartier populaire. Un ensemble d’opérations où les résultats escomptés se font encore attendre puisque les chefs ne sont pas encore arrêtés par la Police.

Parallèlement, la semaine écoulée, la police a finalement présenté un maigre bilan après plusieurs semaines d’attente et finalement la montagne a accouché une petite souris par ailleurs sur les réseaux sociaux, certains internautes se moquent du bilan de la PNH, pour certains, la Police ne voulait pas arrêter les gangs.  » Leur opération a été un show.« 

La police parle de 10 arrestations des soldats venant dans d’autres groupes de Gangs pour donner le renfort au Groupe 5 secondes. Selon le Porte-parole adjoint de la Police, l’Inspecteur Divisionnaire Gary Desrosiers 
Un d’entre eux a été appréhendé en dehors du Village de Dieu, soit à la rue Charreron et d’autres au Portail de leogane. 

Entre temps, les chefs de gang du village de Dieu plongent dans un mutisme complet paraissant très douteux. Est ce une trêve pour la Fête de fin d’année ? Ou ils ont reçu l’appel du Premier ministre De Facto Jouthe Joseph pour cesser le feu, qui lui-même a avoué qu’il a l’habitude de leur parler au téléphone ? 

Les armes taisent, mais les cas d’enlèvements pendant la période de fin d’année sont nettement en progression. En Haïti, le kidnapping devient une industrie très rentable cependant la famille haïtienne porte amèrement et désespérément le poids de ce fléau sous les yeux impuissants de la Police. 

Pour libérer les otages, les bandits demandent des millions de dollars américains dont le cas du Dr Elie et sa fille Irma Henry fraîchement revenus des États-Unis pour activités ecclésiastiques entre autres ont été enlevés à Port-au-Prince dans la nuit du 24 décembre où les ravisseurs ont réclamé 5 millions de dollars américains en échange de leur libération.

Face à cette insécurité galopante et qui a l’air d’être planifiée quelque part, le peuple haïtien est furieux et vivre dans ce pays est synonyme de frôler la mort à chaque instant, pourtant, nos dirigeants ne sont pas conscients de la gravité de la situation sécuritaire du pays.

De nombreuses générations sont gaspillé en Haïti en raison que l’Etat ne se met pas au service de la nation, mais de préférence au service d’une oligarchie, la conséquence est grave : en Haïti, on se bat uniquement pour un pain quotidien.

Rénald Pierre
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